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Universités de l’économie de demain 2025 : ce que l’on retient de cette 7ᵉ édition

04/09/2025

Vendredi dernier, nous étions serrés !

La 7ᵉ édition des Universités d’été de l’économie de demain (UED), organisée par Impact France à la Cité internationale de Paris le 29 août, affichait complet. Dans un contexte politique et économique tendu, l’envie de débattre et d’agir était palpable.

Alors que l’Assemblée nationale se prépare à un vote de confiance crucial le 8 septembre, que les tensions commerciales se renforcent avec les États-Unis et la Chine, et qu’une Europe fragilisée peine à s’imposer, la question centrale reste : quelle place pour les entreprises engagées dans ce nouvel ordre mondial ?

Sous le thème “Retour vers le futur”, l’événement a réuni dirigeants, élus, chercheurs, entrepreneurs et associations pour explorer des solutions à long terme, sans négliger les urgences du présent. Julia Faure, co-présidente du mouvement, l’a rappelé : « L’édition 2025 des UED se concentrera essentiellement sur comment remettre le long terme dans la balance économique. »

Universités de l’économie de demain 2025 : ce que l’on retient de cette 7ᵉ édition

Un programme orienté vers les défis de demain

Des enjeux macroéconomiques (finance, commerce international, intelligence artificielle) aux questions plus concrètes (ancrage local, communication responsable, inclusion), le programme a mis en lumière la variété des défis à relever.

Pour notre part, la matinée a souligné la résilience des territoires, mettant en avant l’importance des partenariats entre entreprises, collectivités et associations face aux crises climatiques et sociales. L’après-midi, les discussions ont abordé des sujets tout aussi cruciaux : communication engagéetransformation du travail et rôle de l’intelligence artificielle dans nos organisations.

Ce qui frappe dans ces Universités, c’est la capacité à combiner réflexions à long terme et solutions concrètes, en rassemblant sur la même scène dirigeants, élus et voix citoyennes.

Les enseignements majeurs

  • Repenser la gouvernance : Thomas Breuzard (Norsys) a captivé l’audience en présentant comment son entreprise a intégré la nature comme actionnaire avec droit de vote au conseil d’administration. Une idée forte, qui pousse à envisager la gouvernance au-delà de la RSE classique.

  • La mixité, un enjeu fondamental : Marie Eloy (Femmes des Territoires) a rappelé que le manque de mixité reste une aberration sociale, économique et environnementale. « Il suffit de 3,5 % de la population pour renverser une situation », a-t-elle illustré avec l’exemple de la grève des femmes en Islande en 1975. Elle a insisté sur la visibilité, point crucial : seulement 1 % des femmes sont médiatisées aujourd’hui. Chez Soqo*, avec 92 % de femmes dans l’équipe, la visibilité ne manque pas !

  • Oser la communication : la conférence sur la communication responsable a été particulièrement marquante. Le débat entre greenwashing (prétendre être écologique à tort) et greenhushing (cacher ses actions positives) est devenu central. Comme l’a rappelé Georges Basdevant (Dift) : « 56 % des consommateurs européens estiment avoir déjà été trompés ». Ce que nous retenons : une communication efficace repose sur la sincérité, des preuves tangibles et une vision claire.

Exemple concret : Le Slip Français : en exposant ouvertement ses vulnérabilités (difficultés de production), la marque a mobilisé un élan collectif, trouvé de nouvelles usines, réduit ses coûts (le caleçon est passé de 40 à 20 €), renforcé son modèle Made in France et accru son chiffre d’affaires.`

  • L’IA, outil à double tranchant : formidable levier de productivité, notamment pour les associations comme l’a souligné Paul Duan (Bayes Impact), elle peut aussi accentuer les inégalités et peser sur l’environnement si elle n’est pas encadrée.

En filigrane, plusieurs enseignements ressortent :

  • L’Europe doit se réinventer pour rester compétitive face à la Chine et aux États-Unis et éviter de devenir « le dindon de la farce coincé entre deux blocs » (Pascal Demurger).
  • La coopération locale reste essentielle : renforcer les liens entre entreprises, associations et territoires est clé pour bâtir des modèles résilients.
  • Les salariés cherchent du sens et du collectif, bien au-delà de la simple valeur travail.
  • La communication responsable doit être transparente et sincère, y compris sur ses vulnérabilités plutôt que de seulement mettre en avant ses succès.
  • L’IA doit être utilisée avec prudence, en prenant en compte ses impacts sociaux et environnementaux.

Conclusion

Les Universités d’été de l’économie de demain 2025 ont confirmé une évidence : l’économie future ne se jouera pas dans des déclarations d’intention, mais dans la capacité des entreprises à collaborer, expérimenter et se réinventer, surtout dans un contexte politique et économique incertain, entre tensions internationales et réformes nationales imminentes. Chez Soqo*, nous repartons de cette édition avec une conviction renforcée : il est urgent d’ancrer nos projets dans le réel – avec les associations, les territoires et les citoyens – pour transformer l’incertitude actuelle en leviers concrets d’action.

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